L’un de nos graphiste web possède par ailleurs un savoir faire assez spécifique. En l’espèce il a contribué à l’édition de dizaines de livres. Concrètement, entre le moment ou l’auteur a terminé son manuscrit, et celui ou les rotatives de l’imprimeur démarrent, il faut réaliser toute une série de taches qui permettront d’obtenir un livre bien « fini ».
Quoi qu’il arrive, différentes personnes seront impliquées. Et notre graphiste pourra réaliser un nombre très significatif de taches, grâce à sa très bonne maîtrise d’InDesign (entre autres 😉 )
Mise en page de livres avant leur impression
Ici on a affaire à un travail parfois fastidieux, mais indispensable. Il faut être méticuleux, patient, pour parvenir au meilleur rendu possible, en offrant une lisibilité optimale.
Ainsi un livre de littérateur de 900 pages comportant (exclusivement) du texte pourra demander autant de travail qu’un manuel technique de 50 pages, comportant texte, tableaux, graphiques, illustrations…
D’ailleurs, par delà le côté fastidieux, ce travail peut être très gratifiant. Ainsi dans le cas d’un livre de comptes pour enfants, le graphiste n’avait reçu que du texte et quelques illustrations. Comme il avait eu carte blanche, il avait utilisé aussi de petits éléments des « grandes » illustrations pour agrémenter les histoires non illustrées. Il avait aussi organisé le texte de manière artistique autour des pages, et avait eu recours à toutes sortes d’autres artifices esthétiques. Ce qui s’était avéré fort agréable…
Création de couvertures de livres
Concevoir une couverture de livre, mais aussi la reliure et la quatrième de couverture demande au designer une vraie créativité. Il faut combiner un talent esthétique avec une sensibilité permettant de retransmettre ce que l’auteur souhaite faire percevoir. Ou ce que le livre est censé véhiculer à son lecteur.
Il faut aussi tenir compte des contraintes et opportunités qu’offre l’impression ; mat ou brillant, etc
En fait ici les consignes du responsable d’édition sont cruciales. Certains sont très ouverts, d’autres ont des « politiques » beaucoup plus strictes.
Si un livre fait partie d’une collection il faut bien sur en tenir compte aussi.
En général le graphiste propose plusieurs versions de couvertures, et le responsable éditorial (ou un comité) choisit celle qui lui semble la plus adaptée. Et même une fois que l’éditeur a choisi la version qu’il préfère, suivront dans cette direction diverses propositions, des versions avec des couleurs différentes, des évolutions…
Déclinaison d’identité graphique / branding de livres
Les livres ont aussi besoin d’être « accompagnés » de divers éléments promotionnels dépassant largement l’œuvre en elle même. Pour le lancement d’un livre peuvent être déclinés les marques pages, newsletters, illustrations pour Facebook, bannières et autres supports publicitaires. Tous ces éléments, doivent être conçus de manière cohérente, et c’est là encore le travail d’un graphiste si possible chevronné.
En effet, chaque livre verra décliné sa propre identité graphique sur ses supports promotionnels. Ceci de manière totalement indépendante de la charte graphique de sa maison d’édition.
L’épineuse question des validations
Quelqu’un qui connaît bien la problématique de création des sites web sait que le principal défi est bien souvent celui des modifications apparues en cours de projet. Pour la mise en page de livres, il en est de même, cela peut même être encore pire. En effet il est normal que surgissent quelques corrections à la fin de la mise en page. Mais il existe des cas ou ces corrections sont beaucoup plus nombreuses. En effet entre l’impatience de l’éditeur, le manque de volonté ou de temps de l’auteur pour vérifier son travail, l’implication tardive du correcteur, il peut arriver que le nombre de modification remette largement, voire totalement en cause la mise en page réalisée. Dans les faits, on a affaire à un doublement voire plus du travail, ce qui n’a généralement pas été pris en compte dans le devis initial. Pour éviter ce type de dérives, l’implication d’un « chef d’orchestre », c’est à dire du responsable d’édition, qui a un rôle central et doit jouer les chefs de projets, est cruciale. C’est seulement à ce prix que le metteur en page, qui intervient (presque) en bout de chaîne pourra faire son travail correctement et rapidement.
Après la partie artistique pour la préparation du layout du livre interviendra la typographie / l’imprimerie qui assureront l’impression, la découpe, la reliure, le sertissage, le vernissage sélectif, la couture de la couverture, le collage et l’emballage
Le responsable éditorial de la maison d’édition doit sans cesse rester très impliqué car plus vite la mise en page sera terminée, plus tôt le livre pourra être mis sous presse, puis devenir disponible dans les rayonnages des librairies.
Voilà. Ici aussi nous sommes en passe de boucler la boucle des « prestations complètes ». Après avoir réalisé (ou plutôt désembourbé / sauvé ) un projet de e-commerce pour un éditeur de livres suisse, nous sommes désormais aussi en mesure de (lui) proposer une assistance pour la création de livres. Par exemple en cas de pointe d’activité, ou quand ses collaborateurs habituels sont temporairement indisponibles.
D’autres éditeurs pourraient fort être intéressés par un tel renfort pour la création de livres, surtout en période de grandes vacances, qui précède celle de la rentrée littéraire…
Bien sur l’aide à l’édition de livres n’est pas limitative, nos graphistes peuvent préparer tout ce qui est destiné à être imprimé ; brochures, revues, dépliants, posters, bannières, cartes de visites, billets, calendriers, étiquettes…