Comme indiqué précédemment, bien souvent quand nous sommes contactés, en principe les personnes qui nous ont trouvé par notre site web sur lequel est disponible un portefeuille de références (rendues anonymes) nous demandent assez rapidement… des références/exemples de réalisation. Mais en poussant un peu la discussion nous découvrons généralement que ces même interlocuteurs préféreraient largement que nous ne communiquions pas explicitement sur les projets web que nous pourrions réaliser pour eux.
On est donc dans une situation très paradoxale, peut être aussi du fait que les références anonymes (pourtant assez nombreuses même si pas forcement ultra récentes) que nous présentons ne sont pas pile dans la ligne du type de site que le client potentiel propose.
Bien souvent, la discussion se réorientera sous la forme d’une cotation sur un ou plusieurs projets de sites du client, voire une estimation de coût sur des projets déjà réalisés pour ce client, de manière à ce que celui ci puisse faire simplement et directement une comparaison. Sachant que le fait que Transylvania Consulting existe depuis 2002 (ce qui lui a laissé le temps de développer des milliers de sites) est aussi un argument qui rassure beaucoup les clients potentiels.
Abordons maintenant les raisons qui peuvent pousser les agences ou SSII clientes à cacher la sous traitance du développement de certains sites web ;
– Tout d’abord certains a priori concernant le pays offshore, et donc qui pourraient être appliqués à la sous traitance du développement web en Roumanie. Les préjugés sur le pays ont été largement véhiculés (et amplifiés) par les médias qui ont fait et font encore, comme dans l’article sur la silicon valley en l’Europe de l’Est, un travail sensationnaliste, déformant et très anti-pédagogique. Il n’est reste pas moins qu’année après année la compétence de la Roumanie dans le domaine de l’informatique et des technologies du web devient davantage reconnue, au point que beaucoup d’entreprise occidentales ont voté avec leur pieds en ouvrant des filiales de développement roumaines. Ceci explique d’ailleurs pour une large part les pénuries de développeurs web que la Roumanie connaît depuis quelques années, malgré l’augmentation régulière du nombre de programmeurs roumains formés dans l’enseignement supérieur, sans compter les « autodidactes ».
– Ensuite, il y a la crainte de se voir attaqué sur les prix de vente convenus, du fait de coûts de production supposés (très) inférieurs à ceux d’Europe de l’Ouest. Dans les faits le fond de l’argument (même si souvent on ne va pas au fond des choses…) est assez discutable tant les statistiques de salaires en Roumanie sont sujettes à caution, et surtout du fait que le secteur de la sous traitance informatique en Roumanie est déjà très intégrée (et de plus en plus) sur le plan international, y compris au niveau de salaires, et donc des rapprochements sensibles ont déjà eu lieu, même si ils sont totalement invisibles pour les profanes…
– Enfin, le risque (réel ou craint) de perte de contrôle de sa production, donc de sa qualité et de ses délais, est la dernière des raisons principales de la discrétion de nos clients. Ce risque est réel, et nous y répondons de plusieurs manières. Tout d’abord nous conseillons toujours aux prospects de démarrer la collaboration par un petit projet test non urgent, histoire de bien roder la collaboration. Une visite dans nos locaux peut aider à bien mettre à plat tous les paramètres de la collaboration souhaitée. Et en ce qui nous concerne la production est réalisée en propre, nous n’avons qu’un recours très marginal à la sous traitance. En cas de hausse brutale de la demande nous faisons appel soit à un intégrateur externe avec lequel nous avons une collaboration très ancienne, soit nous avons temporairement recours aux heures supplémentaires. Donc pas de perte de maîtrise sur la production et les délais.
Toutes ces raisons poussant nos clients à nous faire travailler en marque blanche sont compréhensibles et légitimes, c’est pourquoi nous pratiquons par défaut, même en l’absence de tout contrat ou engagement écrit, la discrétion. Nous ne communiquons que de manière très discrète et peu spécifique, et nous n’avons jamais eu à déplorer le moindre cas d’identification d’un site ou d’un client (sauf cas bien sur ou il était d’accord pour que son nom soit cité) suite aux éléments généraux ou de remplissage que nous avons indiqué sur notre site web.