L’agence digitale nearshore Transycons est loin de la France. Elle est aussi d’un genre très spécifique, avec peu d’équivalents. Pourtant, nous sommes à un bon poste d’observation de l’évolution du marché français de la création de sites web… vue par une entreprise spécialisée / agence digitale.
Alors que notre visibilité SEO va plutôt en s’améliorant, ou plus précisément en s’élargissant, nous n’avons pas constaté de hausse sensible des demandes de cotation de création de site web au fil du temps. Leur nombre est même en baisse ces derniers temps. En revanche la qualité des demandes est clairement en hausse, nous ne recevons plus de demandes « bourrines » du type : “Ça me coûterait combien de faire réaliser un site du type d’Amazon / du bon coin…”. La taille moyenne des projets est aussi en hausse, ainsi que les volumes potentiels par demande. Ceci va dans le sens de la concentration des acteurs du développement web.
Pourquoi regrouper les agences digitales ?
Les avantages d’un regroupement sont multiples :
– Concentrer la R & D – dieu sait que les choses évoluent vite dans l’opensource – en limitant le coût ou la perte de disponibilité pour chaque agence.
– Réduire les frais administratifs en regroupant les fonctions de support.
– Augmenter ses chances de gagner de gros appels d’offre en étant plus crédible. Le groupe d’agences digitales augmente à la fois sa “surface financière”, mais aussi le pool d’expertise disponible en interne.
– Bénéficier de compétences complémentaires, chaque agence web ayant souvent ses “points forts” qui peuvent bénéficier à l’ensemble du groupe
– Capitaliser sur une expertise dans certains secteurs ; telle agence digitale aura par exemple un savoir faire faire spécifique lié à l’immobilier, une autre travaillera beaucoup avec le domaine agricole, etc
– Limiter le taux de personnes non occupée. Même si des professionnels du web peuvent toujours se former si ils n’ont pas été alimentés en taches pour un client, il est préférable que les salariés des agences soient occupés au maximum. Le but étant de limiter les temps non facturables. Or vu la présence de plusieurs agences, le risque de se sur-dimensionner sera beaucoup plus faible.
Type de regroupement pour agence digitale
Franchise de support
Nous sommes parfois contactés par des micro agences internet qui sont partie d’une franchise web. Le principe est qu’elles bénéficient d’une marque, de la crédibilité d’un réseau national, de diverse fonction support, dont une capacité à créer des sites web. Mais elles restent libres de faire appel à d’autres sous traitants web si elles de désirent.
Dans la pratique, la qualité des sites réalisés « en interne » est souvent très discutable. Mais leur cible est souvent de petites PME voire TPE à petit budget, et le low-cost est généralement l’exigence. Il nous est difficile de proposer des tarifs cassés alors que nous sommes organisés pour créer des sites sur-mesure. Pas des clones simples…
Franchise de concept
Depuis le début des années 2000, la vente de sites aux PME selon le système “one shot” s’était beaucoup développé. Certains ont mis en place des marques fédérant diverses agences. Ils proposaient notamment de très beaux sites vitres, au référencement soigné. Les sites étaient souvent financés par un organisme de crédit, et remboursés en 48 mensualités. Mais avec le durcissement de la concurrence, seules ont résisté les agences digitales les plus solides. Elles étaient souvent multi-implantations.
A noter aussi que le facteur humain est très important dans ces agences web. Leurs performances sont très liées à la présence constante d’un effectif suffisant, et bien formé, généralement en interne.
Meta agence digitale régionale:
Il s’agit par exemple de groupes implantés dans une région, et où chaque agence digitale est largement complémentaire. Chacune garde sa spécificité, un fort potentiel de croissance. La participation du groupe aux capital d’agences peut être minoritaire.
Le but des regroupements peut aussi être de limiter la concurrence destructrice dans une zone donnée…
Groupes d’agences digitales intégrées
Il s’agit de groupes qui ont une couverture nationale, voire de plus en plus européenne. Leurs croissance est rapide, avec un recours à l’endettement (LBO). Le but est d’autofinancer les rachats par les marges dégagées.
Il existe un système mixte, avec le fondateur qui garde les rênes, possédant l’essentiel du capital, tandis que les responsables d’agences intégrées sont eux aussi associes – minoritaires – au groupe.
Le rachats permettent de regrouper des agences digitales anciennes à la fois bien positionnées dans leur (grande) ville et disposant d’une expertise spécifique sur certains secteurs d’activité.
Cela permet aussi bien sûr de réaliser des synergies, en supprimant divers doublons.
Mais la vie étant imprévisible, tout ne se passe pas forcément comme prévu…
Enfin, nous n’insisterons pas sur les groupes d’agences dites « coucou », dont nous avons découvert assez récemment le principe (très discutable) en échangeant avec le solide responsable de d’un groupe d’agence web. On est pas très loin du parasitisme, et la satisfaction du client aura du mal à être au rendez vous…
Bref, après l’émergence foisonnantes des pionners des premières années, le marché des agences digitales s’est sensiblement restructuré et a commencé à se concentrer.
Quel que soit le type de groupe d’agence digitale, il pourra avoir un intérêt à sous traiter la réalisation de sites ou taches à Transycons. Que ce soit pour des questions de continuité, de flexibilité. Ou aussi d’intégration pour plus de stabilité.
Si les structures évoluent, les besoins restent, au point qu’on peut se demande sil il ne faut pas que tout change pour que rien ne change…
Concernant l’agence digitale nearshore Transycons, un rapprochement capitalistique n’est pas exclu. S’autant que notre groupe comporte trois structures, dont deux très proches. Il serait donc facile de séparer les activités sans pénaliser les autres clients. Et sans perdre la mutualisation des fonctions de support.