Lors des derniers entretiens d’évaluation des salariés de notre entreprise de développement de sites web, un nombre significatifs de personnes nous a indiqué qu’il regrettait que la société en leur propose pas davantage de moyens de faire progresser leurs compétences.
Il ne s’agit pas là de progression hiérarchique, tant il est vrai que peu de gens souhaitent spontanément devenir coordinateur de projet, (ce qui impliquerait pour eux d’avoir à communiquer avec les chefs de projets des clients), mais bien des connaissance purement techniques ou linguistiques.
Si il est vrai qu’il appartient avant tout à chacun de se maintenir à niveau, en suivant l’évolution des technologies de son domaine, et que par ailleurs la société fait évoluer globalement ses méthodes de travail vers plus d’efficacité et de qualité, nous avons cependant décidé de mettre en place un système de groupes de travail hebdomadaires thématiques. La participation est basée sur le volontariat, ces groupes ayant généralement lieu une demie heure avant la fin habituelle du travail, avec possibilité de prolonger au delà de ces horaires pour ceux qui le souhaitent.
Le premier groupe à se mettre en place a été l’atelier de pratique du français. Celui ci a déjà eu cinq séances hebdomadaire à son actif. L’objectif est de pousser les volontaires à pratiquer cette langue en mettant de côté leurs complexes. Nous avons successivement échangé sur des sources d’informations francophone, lu et commenté des textes, discuté sur des thèmes proposés par chacun, puis travaillé à deux reprises sur les conjugaisons grâce à des exercices en ligne plutôt ludique.
En général les thèmes des ateliers sont ceux proposés par les participants.
Le premier objectif semble en passe d’être atteint, à savoir persuader les salariés qu’ils ont davantage de connaissances en français que ce qu’ils ne le pensent, le plus difficile étant souvent d’oser s’exprimer. Or le cadre convivial et sans pression de l’atelier (plus l’émulation entre collègues) leur a permis de se jeter à l’eau.
Bien sûr un atelier de pratique ne peut pas faire de miracles, il est nécessaire d’avoir au moins des connaissances de base pour en tirer pleinement profit. Les niveaux des personnes étant hétérogènes, et le temps disponible limité, chaque personne doit avoir une base minimale en grammaire et conjugaison, et il est vivement conseillé d’étudier la théorie en parallèle à la fréquentation de l’atelier.
Jusqu’à présent l’atelier avait lieu une fois par semaine, à jour fixe pour le rendre plus prévisible. Avec l’arrivée des vacances, qui ont logiquement réduit la fréquentation, et le fait que les projets pressés prennent souvent le pas sur la participation à l’atelier, nous passons au moins temporairement à un tenue «à la demande» des ateliers, si il existe suffisamment de personnes présentes et disponibles… la demande doit venir d’au moins trois salariés… à suivre…
Un autre groupe, qui existait jusqu’à présent de manière très informelle et en pointillés, est en cours de lancement. Il est davantage axé «recherche et développement» puisqu’il porte sur l’amélioration permanente de notre outil de génération de sites web, mais ceci n’exclut pas du tout le développement des connaissances personnelles au travers des recherches nécessaires au groupe. L’objectif est de canaliser les compétences et l’enthousiasme de développeurs et intégrateurs web pour atteindre des objectifs clairs par des moyens précis. Cela permettra d’être plus efficace, sans risquer de se disperser. Outre la présence de ce qui «travaillent» pour améliorer le générateur, l’implication d’utilisateur «cobayes» sera aussi indispensable, pour que le groupe puisse s’assurer que les solutions mises en place sont non seulement bonnes techniquement, mais également simples et intuitives pour les opérationnels qui créent les sites web…
D’autres groupes pourraient aussi apparaître… mais voyons déjà comment vont évoluer les deux premiers…
29 juillet 2010