A chaque typologie de clients correspond généralement un type de besoin et une manière de travailler bien spécifique. Nos clients startup qui nous confient leurs développements informatiques n’échappent pas à cette règle.
Développement de gros projets web pour les start-up
Bien souvent, quand une start-up nous consulte, c’est pour “mettre en bits”, c’est à dire pour informatiser son concept, qui est le cœur nucléaire de son activité.
Les choses ne vont d’ailleurs pas de soi, car les entrepreneurs n’ont pas forcément l’expérience de la rédaction d’un cahier des charges web. Mais comme ce sont des gens mobiles, tant intellectuellement que physiquement, ils n’hésitent généralement pas à sauter dans un avion et a venir passer quelques jours à Cluj avec l’un de nos chefs de projet pour affiner les spécifications de leur concept web, puis les coucher sur le papier.
Au passage, le fait d’être immergé dans la structure de développement, outre le fait qu’il permet de prendre des avis de différents spécialiste, permet aussi de rassurer le startupeur sur le sérieux de la SSII Roumaine avant d’engager un budget de développement parfois très conséquent.
Des projets au long cours
Pour diverses raisons, les V1 des sites / portails de start-up sont juste le tout début de l’aventure :
– D’abord car les moyens, et parfois le temps sont souvent limités au départ,
– Ensuite car les startupeurs sont généralement des gens créatifs, leurs idées foisonnement, du fait aussi des premiers retours concrets sur leur projet,
– Il ne faut pas oublier la concurrence, qui ajoute régulièrement de nouvelles fonctionnalités, et i faut bien évidemment réagir car quand on n’avance pas, en fait on recule,
– Enfin, l’évolution de la technologie, mais aussi des goûts et des modes sur le net pousse une start-up à faire évoluer régulièrement sa vitrine web…
Bref, on est généralement sur des projets web au long cours, et nos interventions de SSII nearshore se font au moins sous deux forme :
– Soit ponctuellement, au fil de l’eau, pour de la maintenance évolution
– Soit sous une forme plus structurée et conséquente, pour préparer la nouvelle version du site.
Dans tous les cas de figure, il est préférable que plusieurs personnes connaissent ce projet, de manière à ce que l’éventuelle absence d’un salarié ne soit pas bloquante. (les sites des start-up étant souvent de belle taille, le temps d’adaptation d’un nouveau venu peut être conséquent…)
La tarification des développements doit être souple
Très généralement, le développement de la V1 d’un site de start-up se fait sur la base d’un cahier des charges. Comme on l’a vu plus haut, celui ci n’a pas forcément été facile a établir, mais quand on en dispose, autant en profiter pour établir un budget.
La situation se corse quand, au fil du développement initial, avant même la finalisation du travail, de nouvelles demandes apparaissent. On peut alors adopter une logique “agile”, en mettant en attente certaines spécifications (jusqu’à une prochaine version) pour faire de la place financièrement aux nouvelles demandes.
Ou alors, si tout doit être conservé, on peut tirer un trait au moment ou les parties considèrent que le budget initial a été épuisé. A partir de la, nous nous mettons d’accord avec la start-up sur une facturation au temps passé, sur la base de rapports périodiques très détaillés, pour que la startup ne paye que les heures qui lui ont été effectivement consacrées.
Il existe aussi d’autres cas de figure, comme celui d’une reprise progressive de la maintenance évolution d’un site développé par d’autres. Dans un tel cas, les premiers temps sont facturés au temps passés, à l’heure, puis après une montée en charge, on pourra arriver à facturer une ou plusieurs personnes dédiées… ceci autant que nécessaire, tant que la charge se maintiendra…
Les entrepreneurs parlent aux entrepreneurs
Une des spécificités des start-up est qu’elles considèrent la SSII nearshore comme un vrai partenaire, et non comme un simple sous traitant. Ceci est probablement lié au fait qu’il est dans la logique des start-up d’externaliser des fonctions complètes, alors que beaucoup d’agences web chercheront un sous traitant pour lui confier le rôle de simple soupape de sécurité, quand elles n’arrivent plus à produire tous les sites en commande.
Pour les start-up, leur SSII nearshore possède une vraie expertise informatique et web sur laquelle elle est heureuse de s’appuyer.
Enfin, il n’est pas rare que les échanges entre entrepreneurs sortent du cadre du développement informatique assuré pour le client start-up. On aborde souvent, (mais pas forcément au bureau 😉 ) les grandes tendances, les méthodes de gestion, l’environnement économique dans différents pays, etc. et ceci est vraiment enrichissant…
Voilà. démarrer du développement informatique pour une start-up n’est pas quelque chose d’anodin ou de ponctuel. Cela engage sur le long terme, et implique une confidentialité scrupuleuse, et plus généralement la confiance entre les acteurs. Cela implique aussi de la pérennité et de la redondance de compétences. C’est probablement pour cela que choisir une SSII francophone qui à dépassé les 16 ans d’existence, ininterrompue bien sur, n’est pas une si mauvaise idée…